La concurrence est primordiale, aujourd’hui plus que jamais. La concurrence est un pilier fondamental de la libre entreprise. Elle stimule notre esprit d’innovation et encourage l’entrepreneuriat. Elle pousse les particuliers et les entreprises à faire le meilleur usage possible de leurs ressources et à sortir des sentiers battus pour trouver de nouvelles façons de faire des affaires et de gagner des clients, tant au pays qu’à l’étranger. Il en résulte des avantages pour tous les Canadiens : des prix plus bas, un plus grand choix et de meilleurs produits et services. Au bout du compte, la concurrence améliore notre niveau de vie.
À mesure que l’économie canadienne se remet des deux dernières années, une concurrence vigoureuse sera essentielle à notre reprise économique. C’est particulièrement importante pour les petites et moyennes entreprises, qui ont été parmi les plus durement touchées par la pandémie. Elles doivent prospérer pour que le Canada puisse remplacer les emplois perdus.
Le Bureau de la concurrence est un organisme d’application de la loi indépendant. Nous protégeons la concurrence et en faisons la promotion au bénéfice des consommateurs et des entreprises du Canada. Et, comme je l’ai dit dans ma récente entrevue [en anglais seulement] avec Angela Faye dans le cadre du balado « Canada’s Podcast », c’est quelque chose dont le Canada a vraiment besoin en ce moment alors que nous travaillons à la croissance de notre économie.
À l’échelle internationale, on constate une transition vers une mise en application plus agressive des lois sur la concurrence. On observe également des propositions visant à revoir et à remanier des lois nationales sur la concurrence déjà existantes. Partout dans le monde, la concurrence est de plus en plus placée au cœur de la reprise et de la croissance économiques, particulièrement dans le secteur numérique.
Je suis encouragé par ce regain d’intérêt pour la politique de la concurrence. Récemment, le ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a fait la déclaration suivante : « Les Canadiens s’inquiètent à juste titre de la hausse du coût de la vie, de la concentration des entreprises et des possibilités inégales qui subsistent de participer à l’économie. C’est pourquoi nous prenons des mesures pour aider le Bureau de la concurrence à continuer de protéger les consommateurs et l’intégrité du marché. Nous veillerons également à ce que la Loi sur la concurrence demeure l’outil le plus efficace pour rendre la vie plus abordable pour les Canadiens. »
Le Canada a besoin de plus de concurrence dès maintenant. S’assurer de la justesse de la politique de la concurrence au pays profitera à tous, en particulier aux petites et moyennes entreprises. Je me réjouis de l’importance que notre gouvernement actuel accorde à la concurrence. Une politique de la concurrence bien conçue nous aidera à bâtir une économie plus forte, plus résiliente et plus inclusive d’un bout à l’autre du pays.
Matthew Boswell est le commissaire de la concurrence du Canada. Il a été nommé pour un mandat de cinq ans en mars 2019.